Tout d'abord merci à tout ceux qui ont pensé à mon anniversaire !! 1/4 de siècle déjà accompli... Ay, mierda!
1 semaine sans trouver un sommeil tranquille, plus de 30 séismes en une semaine, de petites secousses, mais bon ca ne vous laisse pas tranquille... C'est marrant de vivre dans un moment où rien n'est sûr et le soir vous préparer un sac à dos, si au cas où le tremblement de terre (oui c'est bien de cela dont je vous parle) vous surprend dans la nuit. On y met les papiers importants et de l'eau. Enfin, il faut attendre car personne ne sait si cela va "péter" ou si ce sont seuleument des secousses (temblores en espagnol) qui permettent aux failles de se remettre d'aplomb... On va voir, rien n'est sûr, rien n'est acquis !
Et tout ceci se déroule pendant la période de Noël, grande messe de la consommation de l'année où chacun achète plus qu'il ne peut. Les banques et les grands magasins mettent en place des crédits spéctaculaires avec lesquels les gens peuvent emprunter jusqu'à 4 ou 5 fois leur salaire de misère avec des mensualités pendant 5 ans et des intérêts qui frisent les 100%! Tout cela pour s'acheter les derniers téléviseurs plasma ou la chaîne hi-fi la plus puissante du coin pour pouvoir saoûler tous les voisins de sa cumbia. Et avec les derniers pesos qui lui restent de son "fabuleux" emprunt, il pourra se payer de la cola de mono ou du pisco que les grands supermarchés leur vendent super pas cher et avec des mensualités ridicules...
Bienvenu au pays des contradictions, où pendant que personne n'est sûr si demain matin ou quand il rentrera du travail il retrouvera sa maison sur pied, on nous assomme de super crédit pour acheter chaque jour plus que ce que l'on peut... Et dans la grande bonté du système libéral chilien, si survient un tremblement de terre, il faudra bien montrer sa carte de crédit pour pouvoir se faire soigner dans de bonnes conditions..
Neruda parlait du "Chili ou la géographie folle", j'ajouterais le "Chili ou l'individualisme fou"...
Pour aller plus loin des mes réflexions personnelles sur ce pays, le désanchantement se fait chaque jour plus fort... Que penser d'un pays où l'individualisme règne ? Je sais bien que en France c'est pas beaucoup mieux, mais je pense que la solidarité est un peu plus développée que dans ce pays du Tiers-Monde...
Je serais certainement polémique et j'avouerais que je ne suis pas convaincu par ce fait, mais il y'a des fois où on se dit que si le Chili ne décolle pas, c'est pas seuleument par le neo-colonialisme des pays dits développés mais aussi de leur propre faute... Malheureusement... La compétition ici, même si je suis très loin d'être un adepte du "toujours compétition", en devient malsaine, où le fait de gagner n'est pas le seul but, mais gagner et faire couler les autres oui... Le travail d'équipe est seuleument un écran et personne n'a confiance en personne... Je commence à connaître pas mal d'anecdotes et d'histoires de corruption, d'arrangements, de pots-de-vin pour pouvoir gagner quelques pesos de plus et surtout pouvoir tirer à soi la couverture... Plus que se tirer la couverture, on en vient à pousser son partenaire complètement du lit... La lutte des classes est forcément présente mais cela ne s'arrête pas là et cela se passe à tous les niveaux. Même entre personnes de la même tranche sociale, ils se font des crasses au lieu de s'allier et de faire en sorte d'avancer tous ensemble. Cela va du plus pauvre qui va voler son voisin au plus riche qui va payer un plus gros pot-de-vin que son voisin pour pouvoir avoir le chantier du gouvernement. "La fin justifie les moyens" est plus vrai que jamais. Une société autant stratifiée et organisée en caste sociale ne peut pas avancer. C'est peut-être pour cela que le Chili passe par une crise energétique sans précédent dans son histoire, qu'ils préfèrent acheter et revendre et surtout ne rien concevoir ou développer, qu'ils préfèrent vendre leur peu de biens au plus offrant en faisant une gloire, qu'ils préfèrent vendre leur énergie, eau, cuivre, bois et sous-sol marin pour la cultrure du saumon à l'étranger sans penser que toutes ses ressources pourrait faire du Chili un des pays les plus riches s'ils se retroussaient les manches et cherchaient à faire avancer leur pays au lieu de regarder seuleument le solde de son propre compte en banque...
Pour anecdote de la mentalité chilienne, j'écoutais la radio "Universidad de Chile" l'autre jour et un des invités était un prof qui participait, avec des étudiants, à un projet de voiture solaire. Tous les ans, en Australie, se déroule un course de voiture solaire qui consiste à efectuer plus de 1000 km seuleument mû par l'énergie solaire. Pour la première fois, participait un projet chilien, conduit par une équipe de 3 professeurs et 20 élèves de l'université du chili. C'est vrai que obtenir des fonds pour un tel projet n'est pas chose facile ici et c'est déjà un grand exploit pouvoir y participer. Bref, le journaliste, au cours de son interview, demandait à ce fameux professeur quel était le bilan de cette expérience, en allant au delà du classement de l'épreuve. Ce qui m'a sidéré, ce que ce professeur, membre de l'équipe pédagogique de la plus prestigieuse Université chilienne, a répondu que sa plus grande découverte avait été l'apprentissage de l'innovation !!! C'est-à-dire, que la propre université qui est sensé enseigner à ses étudiants la recherche de nouvelles solutions technologiques et scientifiques, ne le fait pas en temps normal ! Après cette interview, j'ai compris pas mal de choses sur la volonté politique de développement. Ce cas explique pas mal de choses sur la mentalité scientifique.
Je sais que le Chili est un pays en voie de développement et on ne peut pas demander la lune à un pays qui a seuleument 200 ans d'existence, mais ceci ne peut pas excuser les bâtons qu'ils se mettent chaque jour dans leurs propres roues...
Enfin bon, voilà mes sentiments du moment et la désillusion en comparation avec mes envies et mes rêves quand je suis arrivé sur cette longue et étroite bande de terre, coincée entre l'océan Pacifique et la cordillère des Andes, tout au sud de la terre...
Bon vent à tous et au prochain message.
dimanche 23 décembre 2007
vendredi 16 novembre 2007
Terremoto
De nouveaux commentaires, merci Pedro! Ca fait plaisir, j'espère que ta soeur va mieux, mais tu es totalement converti en globe trotter, ça te va bien la retraite !
Comme le dit le titre de ce post, ici c'est un peu la folie et la panique, enfin surtout hier... Je n'ai rien senti, mais tout le monde connaît au moins une personne qui habite là bas où y travaille... L'angoisse est palpable "Où était-il ?" Enfin aucun mort, pas de blessé du côté de la famille d'Isabel... Le tremblement de terre qui a frappé le Grand Nord du Chili (Antofagasta, CAlama, et Mejillones principalment) a laissé beauoup de gens sans maisons et sans ressources, mais heureusement la caravana de la Téleton est venue lui faire un spectacle gratuit et apporter des milliers de litres de Coca-Cola... C'est vrai que c'est indispénsable dans ces cas-là, le Coca Cola... Viva Chile...
Comme le dit le titre de ce post, ici c'est un peu la folie et la panique, enfin surtout hier... Je n'ai rien senti, mais tout le monde connaît au moins une personne qui habite là bas où y travaille... L'angoisse est palpable "Où était-il ?" Enfin aucun mort, pas de blessé du côté de la famille d'Isabel... Le tremblement de terre qui a frappé le Grand Nord du Chili (Antofagasta, CAlama, et Mejillones principalment) a laissé beauoup de gens sans maisons et sans ressources, mais heureusement la caravana de la Téleton est venue lui faire un spectacle gratuit et apporter des milliers de litres de Coca-Cola... C'est vrai que c'est indispénsable dans ces cas-là, le Coca Cola... Viva Chile...
lundi 15 octobre 2007
Silencio....

Tant de lunes sans un mot... Pas de nouvelles, bonnes nouvelles dit-on. Le truc des dictons, c'est que c'est souvent vrai. Ben oui, ça va bien, le printemps arrive, les jours rallongent, et il n'y a pas qu'eux dit le pervers de la rue Tartarin (ça fait parti du jeu "qui a dit ça"). Depuis le mois de mai, ben il s'est passé pas mal de choses quand même.
Pour commencer, j'ai trouvé un boulot ! Depuis la fin du mois de juin, j'ai un boulot stable, en CDI, dans une PME d'air comprimé. C'est bien intéressant et mon chef me considère bien, donc c'est vrai que j'en profite bien, je suis Ingénieur Produits et je participe à la stratégie, aux décisions importantes et avec pas mal de perspectives d'évolution, et ça c'est cool ! Le salaire est bien, et me permet d'être tranquilou bilou, pas mal de boulot. Le seul hic c'est que c'est à Santiago... Donc 5 jours là-bas, et 2 jours à Valapaiso pour les week-end. J'ai donc ma petite chambre de travailleur à Santiago, dans une maison trop laide, mais bon, je vais du boulot à mon pieu et du pieu au boulot. J'ai une vie super excitante sur Santiago... Par contre le week-end, j'en profite à fond sur valpo ! Retour à la maison avec chien et chat, week-end en couple, ballade, resto, sortie, la belle vie quoi. En plus maintenant qu'il commence à faire beau, plage et baignade sont de moins en moins exclues ! Mis à part la température du Pacifique...
Pour suivre, mes parents ainsi que mon parrain et tante sont venus me voir au mois d'août 3 semaines ! Ça a été fabuleux, sauf que je travaillais, mais on en a bien profité, visite de valpo, 10 jours dans le désert d'Atacama avec Isabel (je n'ai pas pu y aller...) et re visite de valpo. 3 semaines vraiment sympa de les voir par ces latitudes, présentation du pays, de la ville et bien sûr d'Isabel ! Grand moment d'émotion ! Jejejeje. Pas mal de photos, de souvenirs, de nouvelles, vraiment sympa quoi, Bono et Titi en sont encore tous retournés, ils réclament tout le temps des caresses et compagnie... Par contre pour le Titi français, je suis vraiment désolé de ne pas avoir vu ton mail... J'espère que tu reviendras vite... Donc voilà pas mal de choses nouvelles, et comme on travaille tous les deux ce mois-ci, on en profite pour meubler la maison, acheter les trucs qui nous faisaient défault, enfin on s'installe quoi !
J'espère qu'il y en a parmi vous qui souhaite bientôt venir, j'ouvre les réservations pour Noël et Nouvel An, les chambres sont encore dispo (deux chambres disponibles, après ça sera sur la chauffeuse...)
Voili voilou les loulous, tout va bien, viendez par ici, ca vaut le coup et vous avez déjà l'herbegement !
Bon vent de septembre !
PS: Aujourd'hui, c'est le jour de la race (enfin normalement c'est le 12 octobre, mais ici ils ont la manie de changer les fériés à chaque instant), jour où Christophe Colomb est arrivés aux Antilles... Bizarre de fêter le début de l'esclavagisme en Amérique... Encore un coup des Latifundistas, descendant de conquistador, esclavagistes assermentés !
PPS: La photo c'est mon papa dans la vallée de la mort dans le désert d'Atacama
mercredi 30 mai 2007
Mhmmh
Ben voilà rien de passionnant, si ce n'est que la semaine dernière a été un peu chargée quand même. Pour commencer, j'ai eu un enième entretien pour BHP dans la mine Escondida, dans le nord. Donc je suis parti mercredi matin, après le WE de trois jours (le 21 mai est férié ici, jour des Gloires Navales... encore une blague de la marine chilienne assez rigolote, ça sera pour un autre post). Donc rebelote, avion à 8h00 du mat à Santiago donc départ de Valparaiso à 5h30. Je n'ai même pas pu dormir dans le bus car devant moi, un gars ronflait comme un camion, donc ça a bien commencé, car la sieste a été coupée... Et j'ai eu mon avion à temps. Une fois sur place, ça n'a pas été de tout repos, j'avais l'entretien l'après midi même dans la mine, ce qui signifie deux heures et demie de taxi en plus pur y accéder (non je ne paye pas, rassurez-vous). Et l'entretien a duré une demie-heure... Enfin, beaucoup de voyage pour une demie-heure. Vous me direz que c'est pas bien payé, mais bon, moi en tout cas ça me fait bouger, c'est pas plus mal. En plus, pour une fois, j'ai eu une nuit de repos à Antofagasta, après l'entretien, ce qui fait que j'ai eu le temps de profiter un peu de cette ville. Et pour une fois, les deux autres candidats étaient chiliens et bien sympathiques. Du coup, après l'entretien, on est allé boire une bière. Enfin, on a cherché désespérément de trouver un local avec une bière à moins de 2000 pesos, choses impossibles dans cette zone. Du coup, on s'est rabattus sur un pack de 4 bières qu'on a ramené à l'hôtel... Bref on a quand même bien discuté et c'était sympa, mais la journée a été bien longue. Et là, coup de surprise, Isabel m'envoie un texto pour me dire que le lendemain, elle sera sur Antofagasta! Du coup, le jeudi j'ai appelé bien tôt mon contact chez BHP pour pouvoir changer mon avion au vendredi histoire de profiter un peu d'Antofagasta. Et pas de soucis. Du coup, j'ai attendu six (6) heures avant de voir la Negra arriver dans son 4x4 d'archéologue-qui-se-la-pète-en-faisant-des-recherches-dans-le-désert. Mais bon, elle est bien arrivée après un petit retard (oui oui, 6 heures) et on est allé dormir chez sa tante qui habite dans cette ville. Je vous avouerais que ça a fait du bien et nous voir en dehors de Valparaiso a rajouté son charme.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le jeudi une entreprise de Santiago, CEMCO, voulait me voir le vendredi pour un entretien et une autre mine m'a appelé pour que je lui renvoie mon CV actualisé. Bref, j'ai déplacé l'entretien à hier et j'ai renvoyé mon CV à l'autre mine. De ce côté, il faut que j'attende, mais hier je suis allé à ce fameux entretien. Ma foi, pas trop convaincu au départ, mais au final, le contact s'est super bien passé. Et le boulot est intéressant. Ce serait Ingénieur de projet en gros, enfin, mené un projet de nouveaux produit de A à Z en passant par la fabrication, la conception, la planification et la remise du produit. En gros un truc complet, même si le produit en lui-même n'est pas excitant excitant. Mais je suis bien tenté par ce boulot. Donc ça a été très positif, mais aujourd'hui, l'autre entreprise de Santiago qui s'appelait CEM et avec qui j'avais déjà eu deux entretiens, m'a dit que leur processus de sélection s'était arrêté... Donc une piste qui s'arrête pour une qui s'ouvre, c'est pas mal ! Surtout que CEMCO fait partie du même groupe, donc au final, ça se goupille bien tout ça! Donc voilà, très bonne semaine, et en plus, finalement Isabel revient demain, ils ont terminé plus vite que prévus, donc tout va bien !!! Manque plus que signer le contrat...
Donc voilà les amis, la famille, ça va plutôt bien de ce côté de la planète, même si je suis déçu que les blonds ne viennent pas au final, Fanny et Guigui, je vous attends en mai alors... Même si ici on passe par une crise de gaz, qui fait cruellement défaut, ben on fait avec, et puis, bon, c'est le tiers-monde !
Allez, gros tiers bisous et tiers bientôt.
Tiers vent.
Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le jeudi une entreprise de Santiago, CEMCO, voulait me voir le vendredi pour un entretien et une autre mine m'a appelé pour que je lui renvoie mon CV actualisé. Bref, j'ai déplacé l'entretien à hier et j'ai renvoyé mon CV à l'autre mine. De ce côté, il faut que j'attende, mais hier je suis allé à ce fameux entretien. Ma foi, pas trop convaincu au départ, mais au final, le contact s'est super bien passé. Et le boulot est intéressant. Ce serait Ingénieur de projet en gros, enfin, mené un projet de nouveaux produit de A à Z en passant par la fabrication, la conception, la planification et la remise du produit. En gros un truc complet, même si le produit en lui-même n'est pas excitant excitant. Mais je suis bien tenté par ce boulot. Donc ça a été très positif, mais aujourd'hui, l'autre entreprise de Santiago qui s'appelait CEM et avec qui j'avais déjà eu deux entretiens, m'a dit que leur processus de sélection s'était arrêté... Donc une piste qui s'arrête pour une qui s'ouvre, c'est pas mal ! Surtout que CEMCO fait partie du même groupe, donc au final, ça se goupille bien tout ça! Donc voilà, très bonne semaine, et en plus, finalement Isabel revient demain, ils ont terminé plus vite que prévus, donc tout va bien !!! Manque plus que signer le contrat...
Donc voilà les amis, la famille, ça va plutôt bien de ce côté de la planète, même si je suis déçu que les blonds ne viennent pas au final, Fanny et Guigui, je vous attends en mai alors... Même si ici on passe par une crise de gaz, qui fait cruellement défaut, ben on fait avec, et puis, bon, c'est le tiers-monde !
Allez, gros tiers bisous et tiers bientôt.
Tiers vent.
lundi 14 mai 2007
Bueno...
Bon j'ai même pas envie de commenter les dernières nouvelles politiques françaises... Quel dommage, enfin j'espère que au moins Florian l'aura vu sur son yacht de luxe. Entre maltais ! Juste, pour info, le discours de Sarkosy commenté par Gérard Miller.
Ca fait un peu peur quand même ses conclusions. Même si Miller est de gauche, dans son analyse, je trouve que c'est plus le côté psychanalyste qui ressort. A part un incursion politicienne. Bref, intéressant.
Côté vie chilienne professionnelle, ben j'attends. J'ai eu l'occasion de voir une autre entreprise la semaine du premier mai pour un entretien. C'était le deuxième de la série avec une psychologue, encore une. Après une 1h30 d'entretien et de tests, je suis sorti plutôt satisfait. On verra bien. J'avais au début pas trop d'espoir après le premier entretien qui s'est déroulé en anglais (sic). Mais apparemment, ma faiblesse en anglais n'est pas trop un problème. Comme le directeur général est à l'étranger, j'aurais la réponse la semaine prochaine, enfin ojala... Le boulot est quant à lui super intéressant, ingénieur de développement de produit. Je ferais partie d'une équipe de conception des nouveaux produits ou développement et amélioration des produits existants, comme par exemple nouveaux matériaux. En gros, super intéressant, ce qui m'intéresse. Bon les produits en question ne sont pas de la grande technologie, cela reste des chauffes eaux, et oui, avec plein de méca flu et de transferts thermiques, en gros ce que j'aime ! En plus, peut être à la clé de ce poste des voyages en Chine pour rencontrer des fournisseurs, ça ne serait pas mal. L'entreprise est chilienne et possède des ventes dans toute l'Amérique Latine (Colombie, Venezuela, Mexique, etc...) ce qui pourrait entraîner des petits déplacements professionnels sympathiques. On verra bien, mais j'avoue que ce boulot me tente, même s'il se trouve à Santiago, ville dont j'ai horreur. Mais l'usine étant bien située, je pourrais voyager tous les jours ce qui au final est quasi le même temps de voyage que d'être à Santiago même ces temps-ci. Enfin voilà, je croise les doigts.
Sinon côté personnel, Isabel est repartie dans le Nord du Chili, dans le désert d'Atacama, comme conservatrice et chargée du recueil photographique de douze sites de peintures rupestres. Super intéressant, elle est ravie, et en plus on la paye ! Enfin ! C'est une mission de trois semaines, ensuite retour à la maison pour soigner son otite avant de repartir en Bolivie, à Sucre pour trois mois, avec là aussi une paye suffisante pour vivre là bas. Moi en attendant, j'aimerais vraiment bosser pour ne pas trop tourner en rond. Et la française se casse dans 11 jours maintenant, et franchement avec un grand soulagement, car je ne la supporte plus, mais ça c'est une autre histoire. Pour vous donner une idée, on la surnomme entre nous : la Traga-traga (avale avale), Pacman, la volantin de cuero (le cerf volant de cuir, expression chilienne pour dire en fait qu'elle ne met jamais rien de sa poche...) Voilà, un poids en moins !!! Voilà pour les dernières nouvelles, rien de bien neuf ou fantastiques mais j'espère que enfin ça va se débloquer tout ça... Ah oui, dernière chose, j'ai effectuée ma carte consulaire, ce qui me registre comme français résident à l'étranger, et pour la petite histoire, elle dit "le titulaire de cette carte est placé sous la protection de la France", cool, comme ça si j'ai un soucis, SuperSarko viendra me sortir de la merde à grands coups d'hélicoptère et de sous marins nucléaires... Belle perspective...
Allez, bon vent, et bravo aux Fatals Picards à l'eurovision (merci qui ?)...
Ca fait un peu peur quand même ses conclusions. Même si Miller est de gauche, dans son analyse, je trouve que c'est plus le côté psychanalyste qui ressort. A part un incursion politicienne. Bref, intéressant.
Côté vie chilienne professionnelle, ben j'attends. J'ai eu l'occasion de voir une autre entreprise la semaine du premier mai pour un entretien. C'était le deuxième de la série avec une psychologue, encore une. Après une 1h30 d'entretien et de tests, je suis sorti plutôt satisfait. On verra bien. J'avais au début pas trop d'espoir après le premier entretien qui s'est déroulé en anglais (sic). Mais apparemment, ma faiblesse en anglais n'est pas trop un problème. Comme le directeur général est à l'étranger, j'aurais la réponse la semaine prochaine, enfin ojala... Le boulot est quant à lui super intéressant, ingénieur de développement de produit. Je ferais partie d'une équipe de conception des nouveaux produits ou développement et amélioration des produits existants, comme par exemple nouveaux matériaux. En gros, super intéressant, ce qui m'intéresse. Bon les produits en question ne sont pas de la grande technologie, cela reste des chauffes eaux, et oui, avec plein de méca flu et de transferts thermiques, en gros ce que j'aime ! En plus, peut être à la clé de ce poste des voyages en Chine pour rencontrer des fournisseurs, ça ne serait pas mal. L'entreprise est chilienne et possède des ventes dans toute l'Amérique Latine (Colombie, Venezuela, Mexique, etc...) ce qui pourrait entraîner des petits déplacements professionnels sympathiques. On verra bien, mais j'avoue que ce boulot me tente, même s'il se trouve à Santiago, ville dont j'ai horreur. Mais l'usine étant bien située, je pourrais voyager tous les jours ce qui au final est quasi le même temps de voyage que d'être à Santiago même ces temps-ci. Enfin voilà, je croise les doigts.
Sinon côté personnel, Isabel est repartie dans le Nord du Chili, dans le désert d'Atacama, comme conservatrice et chargée du recueil photographique de douze sites de peintures rupestres. Super intéressant, elle est ravie, et en plus on la paye ! Enfin ! C'est une mission de trois semaines, ensuite retour à la maison pour soigner son otite avant de repartir en Bolivie, à Sucre pour trois mois, avec là aussi une paye suffisante pour vivre là bas. Moi en attendant, j'aimerais vraiment bosser pour ne pas trop tourner en rond. Et la française se casse dans 11 jours maintenant, et franchement avec un grand soulagement, car je ne la supporte plus, mais ça c'est une autre histoire. Pour vous donner une idée, on la surnomme entre nous : la Traga-traga (avale avale), Pacman, la volantin de cuero (le cerf volant de cuir, expression chilienne pour dire en fait qu'elle ne met jamais rien de sa poche...) Voilà, un poids en moins !!! Voilà pour les dernières nouvelles, rien de bien neuf ou fantastiques mais j'espère que enfin ça va se débloquer tout ça... Ah oui, dernière chose, j'ai effectuée ma carte consulaire, ce qui me registre comme français résident à l'étranger, et pour la petite histoire, elle dit "le titulaire de cette carte est placé sous la protection de la France", cool, comme ça si j'ai un soucis, SuperSarko viendra me sortir de la merde à grands coups d'hélicoptère et de sous marins nucléaires... Belle perspective...
Allez, bon vent, et bravo aux Fatals Picards à l'eurovision (merci qui ?)...
dimanche 6 mai 2007
6 de mayo 2007...
Juste un petit lien, texte sympa et intéressant :
http://paigrain.debatpublic.net/?p=90
Bon vent, battons nous jusqu'au bout....
http://paigrain.debatpublic.net/?p=90
Bon vent, battons nous jusqu'au bout....
dimanche 22 avril 2007
Miedo
Voilà dans moins d'une heure en France, les bureaux de vote vont s'ouvrirent. Les dés sont jetés... Que sera le résultat ? Pour ma part, j'ai peur. Oui, j'ai peur. J'ai peur qu'une droite fachisante pour l'un, complètement fachiste pour l'autre ne se retrouvent au deuxième tour. Peur de devoir choisir entre un Napoléon et un quasi-Mussolini... Dans ce cas, je ne voterai pas. Même pas blanc. Non parce que je m'en fouterai, même si dans ces cas là mon vote ne serait pas l'expression d'un choix, en l'occurence blanc, mais contre ce qui sera nommé président. Car au fond, Le Pen ou Sarko, c'est plus ou moins la même chose. Je ne voterai pour avoir encore la dignité de dire que ce gouvernement n'est pas le mien. Car en votant, ca veut dire que je fais partie de ce système, que j'assume que celui qui gagne est l'expression de la majorité, en démocrate, je ne pourrais assumer cela. Car après les quelques 12 heures qui maintenant nous séparent du résultat, j'espère encore pouvoir dire que je suis francais. Je n'imagine même pas sortir dans la rue en cas de deuxième tour Sarko - Le Pen. Comment rencontrer et discuter avec des gens qui vous ont acceuillis ici à bras ouverts alors que vous dans votre pays, vos concitoyens déterminent que les deux plus aptes à pouvoir gouverner la France sont deux personnages qui affirment pour l'un que la pédofilie est innée et pour l'autre que l'holocauste est un détail de l'histoire ? Comment lever la tête face à un chilien en lui disant "oui j'ai décidé de vivre ici, alors que toi,tu ne peux même pas envisager de te rendre chez moi, même en touriste" ? Comment envisager de venir visiter ma famille avec Isabel ? Comment tout simplement, je ne parle pas de fierté, assumer être francais ?... Pour ma part, je ne vois pas. Au delà de l'éternel clivage gauche/droite, je me pose la question du fait d'être francais. Que ce soit Bayrou qui passe, bon, ca ne me ferait pas plaisir, mis au moins ce type est démocratique, les deux autres j'en doute. Et puis tout bêtement, ne pas être amalgamer aux Etats-Uniens de base, être ouvert. Personellement, je crois encore aux valeurs d'égalité, fraternité et de liberté. Mais ces valeurs tombent en désuétude auprés de mes concitoyens. Je pense que la France a encore un place à part dans le monde, un place diférente, un peu de modulateur, même à la vue de notre histoire colonialiste. C'est marrant car encore lundi, un des homme de l'entretien me demandait pourquoi ne pas rester en France, pourquoi partir du pays au meilleur niveau de vie sociale pour un des pays les plus libéral au monde. Ben je vous dirais que si Sarko et Le Pen passent au second tour, ma réponse est toute trouvée, au pire, cette question ne m'aurait même pas été posée...
Plus amplement, sur l'immigration, il faut regarder un peu en arrière, voir notre histoire. Nous avons colonisé, pillé, tué, massacré, asservi des miliers de gens, des peuples entiers sous prétexte de leur apporter la "civilisation" pour au final les déposséder de leurs propres terres et de leurs ressources naturelles. Comment leur fermer la porte au nez après 500 ans de cette histoire ? Comment leur dire que c'est fini, qu'ils nous oublient ? Comment avoir cette audace, ce culot d'affirmer ca ? Oui il faut assumer notre passé et oui il faut aider ces pays, mais ce n'est pas en implantant nos entreprises dans ces pays que cela changera quelquechose, car au final la colonisation perdure, sous une autre forme, mais perdure.
J'ai peur, j'ai peur de devoir dire que je suis francais. Espérons que le deuxième tour se joue entre Bayrou et Royal, rien que pour notre fierté et notre image...
Bon vent à tous...
Plus amplement, sur l'immigration, il faut regarder un peu en arrière, voir notre histoire. Nous avons colonisé, pillé, tué, massacré, asservi des miliers de gens, des peuples entiers sous prétexte de leur apporter la "civilisation" pour au final les déposséder de leurs propres terres et de leurs ressources naturelles. Comment leur fermer la porte au nez après 500 ans de cette histoire ? Comment leur dire que c'est fini, qu'ils nous oublient ? Comment avoir cette audace, ce culot d'affirmer ca ? Oui il faut assumer notre passé et oui il faut aider ces pays, mais ce n'est pas en implantant nos entreprises dans ces pays que cela changera quelquechose, car au final la colonisation perdure, sous une autre forme, mais perdure.
J'ai peur, j'ai peur de devoir dire que je suis francais. Espérons que le deuxième tour se joue entre Bayrou et Royal, rien que pour notre fierté et notre image...
Bon vent à tous...
vendredi 20 avril 2007
Esperanza... Solito...
Bonjour à tous,
Bon ben voilà, lundi j'ai eu un n-ième entretien pour BHP, pour un autre poste, dans une autre mine, mais toujours dans le même compagnie. Cette fois-ci c'était pour La Escondida, mais toujours basée à Antofagasta. J'aurais la réponse la semaine prochaine. J'en ai marre de cette attente, ça commence à me peser et à faire long... En plus cette fois-ci, j'ai pas vraiment eu un bon feeling avec les responsables de ce poste, assez cassants j'ai trouvé et du coup je me suis un peu emmêlé les pinceaux, ce qui n'a pas arrangé les choses. On verra bien en tout cas. Pour l'autre poste, je n'ai toujours pas de nouvelles, ce n'est toujours pas décidé apparemment. Je commence à être un peu blasé, mais bon, faut rester motivé. Enfin bon...
Isabel est en Bolivie depuis le début du mois pour réaliser un volontariat dans une fondation à Sucre. Elle est chargée là-bas de développer de nouveaux produits basés sur les textiles bien particuliers des communautés indiennes. C'est super intéressant et elle est très contente, mais en attendant elle est pas là et elle me manque pas mal, mais elle revient à la fin du mois, c'est pas la mer à boire non plus. Je vous invite à voir ses photos sur sa page (lien sur la gauche). J'espère sincèrement que la situation générale ici va bientôt se débloquer pour elle comme pour moi, car à deux chômeurs, ben c'est pas bien terrible... jejeje...
Ce post est bien court, mais en même temps, je ne sais pas vraiment quoi vous racontez de plus... La routine est là...
Bon vent à tous...
Bon ben voilà, lundi j'ai eu un n-ième entretien pour BHP, pour un autre poste, dans une autre mine, mais toujours dans le même compagnie. Cette fois-ci c'était pour La Escondida, mais toujours basée à Antofagasta. J'aurais la réponse la semaine prochaine. J'en ai marre de cette attente, ça commence à me peser et à faire long... En plus cette fois-ci, j'ai pas vraiment eu un bon feeling avec les responsables de ce poste, assez cassants j'ai trouvé et du coup je me suis un peu emmêlé les pinceaux, ce qui n'a pas arrangé les choses. On verra bien en tout cas. Pour l'autre poste, je n'ai toujours pas de nouvelles, ce n'est toujours pas décidé apparemment. Je commence à être un peu blasé, mais bon, faut rester motivé. Enfin bon...
Isabel est en Bolivie depuis le début du mois pour réaliser un volontariat dans une fondation à Sucre. Elle est chargée là-bas de développer de nouveaux produits basés sur les textiles bien particuliers des communautés indiennes. C'est super intéressant et elle est très contente, mais en attendant elle est pas là et elle me manque pas mal, mais elle revient à la fin du mois, c'est pas la mer à boire non plus. Je vous invite à voir ses photos sur sa page (lien sur la gauche). J'espère sincèrement que la situation générale ici va bientôt se débloquer pour elle comme pour moi, car à deux chômeurs, ben c'est pas bien terrible... jejeje...
Ce post est bien court, mais en même temps, je ne sais pas vraiment quoi vous racontez de plus... La routine est là...
Bon vent à tous...
mercredi 18 avril 2007
Sarkolandia
Petit texte trouvé sur un forum de Marianne .Je ne connais pas ce magazine, juste l'article m'intrigue, mais apparemment ça ne vaut pas le coup. Je vous conseille fortement de le lire :
Les lecteurs de ce numéro sauront ils passer le test ?:
Question pour un champion : Qui suis-je ?
Issu d'une famille hongroise qui a collaboré avec le régime Nazi durant la guerre (vraies archives de la "Stasi") et qui a fuit la Hongrie pour éviter le jugement pour collaboration.
Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les grévistes à la solde l'un mouvement qualifié de "révisionniste". Je ne peux pas être le candidat de la «rupture » ou de la «nouveauté » ...La politique j'y suis rentré sous Giscard ! Il y a 30 ans ! J'ai été ministre, député, maire, président de Conseil Général.
Manipulateur ? Je ne suis pas ... ! Quelquefois c'est vrai. Lors de la catastrophe de Tchernobyl j'étais "le" délégué inter-ministériel au nucléaire, qui a mis en place une campagne d'information ou de "désinformation" sur le nuage de Tchernobyl = STOPPE net ! aux frontières de la France = J'ai toutefois pris soin de ne pas faire apparaître cet épisode de ma vie politique dans ma biographie officielle sur le site Internet du ministère de l'Intérieur. Pourvu que les Français ne le découvrent pas !
Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques en profitant de la décentralisation de Jean-Pierre...trahir n'est pas mon problème, seul le résultat compte. Mon bilan à Bercy est pitoyable ? Peu importe, les Français l'ont même pas vu !!
J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais ces entreprises ne soient privatisées devant les député(e)s représentant du peuple à l'Assemblée Nationale... j'ai renié cet engagement en 2006 et voté pour une privatisation de GDF et la fusion avec Suez, mais attendez, trop d'amis de l'UMP voulaient voir la coupe du monde de football en Allemagne offert par Suez..., alors je peux mentir un peu...juste un petit peu !!
Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides, valant à la France un blâme du Commissaire Européen, et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité, qui est le moteur de mon ascension…
Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et des propos insultants envers les jeunes victimes et les habitants de ces banlieues ? FAUX enfin ... bon... soit, j'ai affirmé que les policiers n'étaient pas en cause... Un enregistrement et les témoignages prouvent le contraire et alors ? Ils sont mis en examen ? Et puis c'est du passé ! Alors, imagine la France d'après, plutôt, et cesse de plaindre ces racailles !! !!
J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit du MEDEF et j'ai mené la chasse des enfants les expulsant, avec parfois des séparations et des tortures puis la prison ou la mort dans leur pays d'origine... c'est pas grave, ce sont des étrangers, ... des gens du continent Africain. Et puis le Vel d'hiv, qui s'en souvient aujour'd'hui, à part de vieilles croûtes qui de toute façon votent pour moi, comme Momonne ?
J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon plus proche conseiller politique, "Patrick Devedjian", est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe d'extrême-droite.
J'ai repris l'un des slogans de l'autre J-M Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes ». Manger dans l'assiette pourrie du voisin je m'en fous, seul le résultat compte. D'ailleurs je peux me vanter d'avoir la sympathie de l'électorat du Front National.
Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup (soutien écrit). Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main et, pour paraître plus grand, j'ai fait modifier cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande (cf : entre autres, Kim Il Sung).
Lors de l'affaire Clearstream, j'étais au courant dès le début que mon nom était présent dans les listings, liste que j'ai eue en main propre... mais j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime, cela gagne de la sympathie dans l'Audimat. J'ai déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Bon, une phrase empruntée à une référence : Hitler qui lui aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui... ceci est aussi véridique que le reste.
Oui ! le peuple doit être soumis par les radars, certains perdent travail, argent, mais enfin la rentrée est trop importante... Mais bon prince "totalitaire" je vais modifier très légèrement le statut (pour les plus riches d'entre vous...), pas les routiers ! Ainsi ils pourront racheter un peu plus facilement leurs points perdus, argent comptant bien sur !...
Et c'est pas fini, des radars, de plus en plus perfectionnés, je vais en mettre partout, absolument partout ! Moi je m'en fous, si un de mes chauffeurs se fait flasher à plus de 160, comme l'an dernier c'est lui le responsable ! J'économise en plus les indemnités de licenciement !! Elle est pas belle la vie ?
Lors d'une visite "électorale" en Corse, à vos frais pauvres con…tribuables, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Et Chirac l'a fait aussi.... Cependant un enfant s'est gravement blessé le même jour en randonnée et il est mort (information de Corse matin), il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, j'avais l'hélicoptère de disponible : une vie d'enfant, pour un peu plus d'arrogance .... c'est la rançon du pouvoir !! On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs !
Je suis, je suis...
Indice ? ça commence comme National Socialiste, Notre Seigneur, Nique la Société, Nul et Sinistre,
… Bon, vous avez trouvé ? Oui ? Vous avez gagné le droit de voter pour moi au premier et au deuxième tour!
Posté par longlongjohn parmi les réactions au numéro 521 de Marianne.
http://www.marianne2007.info/Vos-reactions-au-numero-521-de-Marianne-Le-vrai-Sarkozy-_a1136.html?PHPSESSID=572964d47236859f0feba61dfcb79d26
Un autre lien bien intéressant !!!http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/chroniques/20070412.OBS1677/segolene_et_de_gaulle.html
Les lecteurs de ce numéro sauront ils passer le test ?:
Question pour un champion : Qui suis-je ?
Issu d'une famille hongroise qui a collaboré avec le régime Nazi durant la guerre (vraies archives de la "Stasi") et qui a fuit la Hongrie pour éviter le jugement pour collaboration.
Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les grévistes à la solde l'un mouvement qualifié de "révisionniste". Je ne peux pas être le candidat de la «rupture » ou de la «nouveauté » ...La politique j'y suis rentré sous Giscard ! Il y a 30 ans ! J'ai été ministre, député, maire, président de Conseil Général.
Manipulateur ? Je ne suis pas ... ! Quelquefois c'est vrai. Lors de la catastrophe de Tchernobyl j'étais "le" délégué inter-ministériel au nucléaire, qui a mis en place une campagne d'information ou de "désinformation" sur le nuage de Tchernobyl = STOPPE net ! aux frontières de la France = J'ai toutefois pris soin de ne pas faire apparaître cet épisode de ma vie politique dans ma biographie officielle sur le site Internet du ministère de l'Intérieur. Pourvu que les Français ne le découvrent pas !
Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j'ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques en profitant de la décentralisation de Jean-Pierre...trahir n'est pas mon problème, seul le résultat compte. Mon bilan à Bercy est pitoyable ? Peu importe, les Français l'ont même pas vu !!
J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais ces entreprises ne soient privatisées devant les député(e)s représentant du peuple à l'Assemblée Nationale... j'ai renié cet engagement en 2006 et voté pour une privatisation de GDF et la fusion avec Suez, mais attendez, trop d'amis de l'UMP voulaient voir la coupe du monde de football en Allemagne offert par Suez..., alors je peux mentir un peu...juste un petit peu !!
Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides, valant à la France un blâme du Commissaire Européen, et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité, qui est le moteur de mon ascension…
Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et des propos insultants envers les jeunes victimes et les habitants de ces banlieues ? FAUX enfin ... bon... soit, j'ai affirmé que les policiers n'étaient pas en cause... Un enregistrement et les témoignages prouvent le contraire et alors ? Ils sont mis en examen ? Et puis c'est du passé ! Alors, imagine la France d'après, plutôt, et cesse de plaindre ces racailles !! !!
J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit du MEDEF et j'ai mené la chasse des enfants les expulsant, avec parfois des séparations et des tortures puis la prison ou la mort dans leur pays d'origine... c'est pas grave, ce sont des étrangers, ... des gens du continent Africain. Et puis le Vel d'hiv, qui s'en souvient aujour'd'hui, à part de vieilles croûtes qui de toute façon votent pour moi, comme Momonne ?
J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve être un maire d'extrême-droite ayant été condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale. D'ailleurs mon plus proche conseiller politique, "Patrick Devedjian", est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien groupe d'extrême-droite.
J'ai repris l'un des slogans de l'autre J-M Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes ». Manger dans l'assiette pourrie du voisin je m'en fous, seul le résultat compte. D'ailleurs je peux me vanter d'avoir la sympathie de l'électorat du Front National.
Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néoconservateurs américains m'apprécient beaucoup (soutien écrit). Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main et, pour paraître plus grand, j'ai fait modifier cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande (cf : entre autres, Kim Il Sung).
Lors de l'affaire Clearstream, j'étais au courant dès le début que mon nom était présent dans les listings, liste que j'ai eue en main propre... mais j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime, cela gagne de la sympathie dans l'Audimat. J'ai déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Bon, une phrase empruntée à une référence : Hitler qui lui aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui... ceci est aussi véridique que le reste.
Oui ! le peuple doit être soumis par les radars, certains perdent travail, argent, mais enfin la rentrée est trop importante... Mais bon prince "totalitaire" je vais modifier très légèrement le statut (pour les plus riches d'entre vous...), pas les routiers ! Ainsi ils pourront racheter un peu plus facilement leurs points perdus, argent comptant bien sur !...
Et c'est pas fini, des radars, de plus en plus perfectionnés, je vais en mettre partout, absolument partout ! Moi je m'en fous, si un de mes chauffeurs se fait flasher à plus de 160, comme l'an dernier c'est lui le responsable ! J'économise en plus les indemnités de licenciement !! Elle est pas belle la vie ?
Lors d'une visite "électorale" en Corse, à vos frais pauvres con…tribuables, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Et Chirac l'a fait aussi.... Cependant un enfant s'est gravement blessé le même jour en randonnée et il est mort (information de Corse matin), il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, j'avais l'hélicoptère de disponible : une vie d'enfant, pour un peu plus d'arrogance .... c'est la rançon du pouvoir !! On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs !
Je suis, je suis...
Indice ? ça commence comme National Socialiste, Notre Seigneur, Nique la Société, Nul et Sinistre,
… Bon, vous avez trouvé ? Oui ? Vous avez gagné le droit de voter pour moi au premier et au deuxième tour!
Posté par longlongjohn parmi les réactions au numéro 521 de Marianne.
http://www.marianne2007.info/Vos-reactions-au-numero-521-de-Marianne-Le-vrai-Sarkozy-_a1136.html?PHPSESSID=572964d47236859f0feba61dfcb79d26
Un autre lien bien intéressant !!!http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/chroniques/20070412.OBS1677/segolene_et_de_gaulle.html
mardi 10 avril 2007
Quema de Judas
Dimanche dernier, comme vous le savez tous, c'était Pâques. Ici, à Valparaiso, il existe une tradition bien porteña. La Quema del Judas, ou en francais, l'incendie du Judas. En gros la tradition veut que le dimanche soir, on brûle un mannequin patiemment fait de vieux vêtements et plein de fripes et de paille. Les enfants dans la semaine précédente récolte des petites pièces parmi les voisins et les passants, que les adultes mettent dans le judas au milieu de la paille. Le dimanche soir donc, le Judas est brûlé. Mais auparavant un de ses représentants lit son testament. Testament qui consiste en une sorte de texte où chaque objet est légué à un membre du voisinage sous un prétexte, en général les rumeurs et les racontars. Ce qui en fait un moment sympa où les adultes se titillent. A la fin de ce testament on procède au bûcher. Forcément, le judas copieusement arrosé d'alcool ou d'essence prend vite feux et les jeunes s'amusent à le faire valser dans les airs. Les plus jeunes attendent patiemment que les pièces récoltées durant la semaine veuillent bien tombées... et quand elles tombent c'est la ruée vers la pièce de monnaie. Premier arrivé, premier servi, mais attention à ne pas se brûler !
Tout ceci en fait une tradition sympathique de quartier, permettant aux voisins de se retrouver et aux enfants de bien rigoler. De plus ces petites pièces brulantes iront enrichir le marchand de bonbons du coin...
Un dimanche bien agréable, à la nuit tombée... Une des nombreuses traditions porteñas de ce port si particulier.
Bon vent à tous.
Tout ceci en fait une tradition sympathique de quartier, permettant aux voisins de se retrouver et aux enfants de bien rigoler. De plus ces petites pièces brulantes iront enrichir le marchand de bonbons du coin...
Un dimanche bien agréable, à la nuit tombée... Une des nombreuses traditions porteñas de ce port si particulier.
Bon vent à tous.
lundi 2 avril 2007
Espera(nza) de nuevo...
Bon, ben, rien de nouveau depuis le 15 mars... Toujours les vagues qui vaguoient et les mouettes qui ricanent... Pas de nouvelles... La semaine dernière j'ai eu comme une fausse alerte, le lundi pour être précis. Un ancien collègue de boulot, Mauricio m'a appelé dans la matinée pour me proposer de partir le jour suivant à Concepción dans le sud du pays pour bosser avec lui. Un boulot de programmateur, c'est-à-dire, en gros programmé (et oui !) le boulot qui vient, les fournisseurs, les interventions de sous traitant et le planning de chantier. Intéressant, mais en comparant avec l'offre que j'ai eu dans le Nord, rien à voir. Et puis l'air de rien, y'a quand même une grande différence de traitement dans la stabilité et les conditions de travail entre une personne de la boîte et la sous traitance quand même... Donc en fait je lui ai demandé un delais pour décider, voir au moins du côté de la mine ce qui se passait et pouvoir choisir en conséquence. Donc j'appelle la mine qui me répond tout de suite en me disant que de toutes facons de leur côté ils n'ont pas plus de nouvelles, et eux aussi trouvent que ca commence à devenir long tout ca. Il m'indique même qu'ils sont en train d'envisager de m'envoyer pour un autre entretien dans un autre mine mais toujours près d'Antofagasta. Le truc, c'est que comme je suis bien rentré dans le programme de jeunes diplômés, mon contact m'a plus ou moins affirmé que j'étais presque dans la boîte. Je ne suis pas dedans encore, mais pour eux je suis un très bon candidat et ils m'enverront à un maximum d'entretiens jusqu'à ce que je reste, à moins que tous me rejettent... Bon en gros le gars m'a bien remonté le moral, mais bon depuis lundi pas de nouvelles... Attente...
Sinon mis à part ca, j'ai eu quand même d'autres bonnes nouvelles. J'ai recu ma nouvelle carte d'identité chilienne et j'ai fait faire mon permis chilien de conduire, valable 6 ans, grâce à une équivalence. Donc voilà, du coup mon passeport et mon permis de conduire francais et international sont définitivement rangés ! Il ne me reste plus que la carte consulaire, qui est en route.
Bon un autre évènement quand même, et pas le moindre, c'est que la negra est partie en Bolivie pour un mois pour réaliser un volontariat avec les communautés indigènes près de Sucre pour développer l'artisanat et du même coup aider les communautés à adapter les motifs traditionnels à de nouveaux produits ou bien moderniser ce graphisme. Beau programme en perspective, elle est bien contente de partir là bas.
Mais moi en attendant je suis tout seul ici avec les deux fauves... ;-)

El gato fiero, Entre deux siestes, il arrive à marcher pour aller manger...
Bon vent à tous, vent mollisant 1 beaufort en fin de semaine....
Sinon mis à part ca, j'ai eu quand même d'autres bonnes nouvelles. J'ai recu ma nouvelle carte d'identité chilienne et j'ai fait faire mon permis chilien de conduire, valable 6 ans, grâce à une équivalence. Donc voilà, du coup mon passeport et mon permis de conduire francais et international sont définitivement rangés ! Il ne me reste plus que la carte consulaire, qui est en route.
Bon un autre évènement quand même, et pas le moindre, c'est que la negra est partie en Bolivie pour un mois pour réaliser un volontariat avec les communautés indigènes près de Sucre pour développer l'artisanat et du même coup aider les communautés à adapter les motifs traditionnels à de nouveaux produits ou bien moderniser ce graphisme. Beau programme en perspective, elle est bien contente de partir là bas.
Mais moi en attendant je suis tout seul ici avec les deux fauves... ;-)
El gato fiero, Entre deux siestes, il arrive à marcher pour aller manger...
Bon vent à tous, vent mollisant 1 beaufort en fin de semaine....
Despedida...

Pucha, quería escribir de linda manera, pero todo es confusión... Sentimientos que se entrechoquan no sé por donde empezar... Quizás por lo más simple, lo más natural...
Estás ahí en Sucre, ciudad al sonido tan dulce para un francofóno... Y tu que te encanta el chocolate, tan negra y en Sucre, es como un panorama perfecto... Sensaciones de solitud y de aburrimiento, vacío y silencio. Tu companía es tan preciosa que ma había acostumbrado a tenerte siempre por acá, y pasaban los días, y pasaban los días, y cada vez más perdía un poco de esa frescura que hace realizar a uno lo lindo que lo está pasando, lo precioso que uno tiene al lado. Cerré los ojos, los oídos, las manos y todo parecía normal. Pero al abrir, nada es parecido. Faltan muchas cosas, olores, sonidos, conversaciones, comentarios de fama o de corazón de María, cosas tan chicas, pero deliciosas, que uno no aprecia a su justa valor en el momento. Ahora estás en Sucre, te deseo lo mejor del mundo allá. Aprendí la lección, pero sé que la repetiré de nuevo cuando volverás en largas 4 semanas más. Como si todo fuese un círculo vicioso, me doy cuenta, repito el mismo comportamiento. Disculpa... No hay nada más rico que un relampago de risa tuya o la sonrisa conejin que te caracteriza. Disfrutalo allá, aprovecha tu estadía, pero regresas rápido, te estaré esperando Kalonig...
Bon vent à toi Elesbed...
Karout a ran ac'hanout
Carta abierta a Jean-Hébert ARMENGAUD
Voilà suite à un article paru sur le site internet de Libération le samedi 31 mars 2007, j'ai envoyé une lettre au journaliste, Jean-Hébert ARMENGAUD, que je publie ici dans le blog. Le lien de l'article est le suivant: http://www.liberation.fr/actualite/monde/244676.FR.php
Lettre ouverte à Jean-Hébert ARMENGAUD:
Bonjour,
Je vous écris ce courrier car je ne peux pas réagir. Je veux commencer par vous signaler que je suis un français vivant au Chili depuis deux ans et demi. Premièrement, je veux vous signaler que l'Université Diego Portales, comme l'a souligné un des participants au forum, n'est pas vraiment une université de renom, elle fait partie des nombreuses universités privées, rien à voir avec l'Université du Chili ou la Catolica. Donc prendre comme référence ce politologue, je trouve cela pas terrible.
Deuxièmement, la chute de sa popularité et son remaniement de son cabinet, s'ils sont dus en effet au plan Transantiago, les manifestations du jeudi ne sont pas une conséquence directe. Je m'explique, ces manifestations se déroulent les ans à l'appel du FPMR (Frente Patrotico Manuel Rodriguez) et du MIR, et tous les ans c'est le même chaos. Le fait qu'elles aient été plus violentes, c'est sûr, et que le Transantiago ait été un prétexte, sans aucun doute. Sur les 800 interpellations, plus de la moitié des détenus sont des mineurs utilisant, bombe Molotov et armes à feu de fabrication artisanale. Ceci dit, ces mesures sont toujours provoquées par les policiers pour lesquels n'importe quelle manifestation sur la voie publique est réprimée avec lance à eaux et gaz lacrymogène. Ici, c'est devenu presque un jeu et un sport de s'échapper des CRS. Mais ceci est un mode de réaction loin de la réalité française que même ici je peine à comprendre. Donc ceci n'est pas spécialement surprenant je dirais.
Les résultats du Transantiago sont contestables, c'est sûr, de nombreuses imperfections demeurent. Vous oubliez de dire cependant que ce plan a été conçu sous le gouvernement de Lagos et que son implantation est du ressort de Michelle Bachelet, à qui la faute ? Ceci dit, ce plan a le mérite de vouloir moderniser le système de transport qui était réellement anarchique où le système privé à 100% réalisait à peu près ce qu'il voulait. Le gouvernement a voulu rationaliser tout ça et le rendre plus lisible en mettant en place des fréquences, des lignes tracées (avec un plan, ce qui n’existait pas jusqu’à présent) et surtout qui permet de prendre plusieurs "micros" avec un seul et même paiement ce qui n'était pas possible jusque là. A chaque changement de bus, on devait payer. Ce plan était nécessaire. Pour exemple, le bruit a baissé de 10 dB dans l'avenue la plus importante de Santiago l'Alameda, ce qui représente déjà un effet important. Ce plan ne se mettra réellement en place qu'en 6 mois c'est sûr, on ne change pas des habitudes de cette ampleur si rapidement.
De plus vous oubliez de signaler un des points importants de ce plan, est que les chauffeurs ne sont plus rémunérés au nombre de tickets vendus, mais obtiennent un salaire fixe chaque mois, ce qui est en soi une grande avancée sociale. Sur ce point, les entrepreneurs privés, et notamment Manuel NAVARRETE propriétaire de plus de 40% de la flotte de bus ont réalisé un réel blocage de ce plan, en retenant des centaines de micros dans les terminaux pour fautes de réparation, et en ne réalisant pas les contrats promis aux chauffeurs. La grogne est si grande que Manuel NAVARRETE a démissionné la semaine dernière, ce qui en soi est déjà une victoire. De plus, le ministre de Transports sortant jouit d'une grande popularité, du fait de son courage et son implication dans le plan, et implantait une loi permettait la prise de contrôle d'une entreprise ne respectant pas son contrat. Les médias ont une part importante de responsabilités dans ce mécontentement en faisant preuve d'un populisme exacerbant. De plus, une question que vous n'abordez et pas et qui pourrait être intéressante, est pourquoi un gouvernement s'investit dans la gestion d'une seule ville ? C'est comme si le gouvernement de maintenant mettait en place la réforme des transports de la ville de Paris...Voilà ces informations que vous oubliez.
Mais bien sûr en plus, il faudrait parler des grandes disparités sociales au Chili, de sa situation explosive, de l'espoir né par les élections au Nicaragua, Venezuela, Bolivie. Personnellement, je soutiens cette femme qui affronte les changements nécessaires au Chili. Elle a promis une nouvelle LOCE, ce qui est en soit une avancée importante. On espère aussi la fin du système binominal. Alors je vous en prie, lors d'un article comme cela, essayer de remettre les choses dans leurs contextes, ça évitera les commentaires débiles de personnes cherchant à comparer bêtement la situation chilienne avec une hypothèse de future élection de Segolène Royal, c’est comparatif facile ne sont avantageux ni pour l’une ni pour l’autre.
Merci de votre réponse.
Salutations.
Julien Leclercq
Lettre ouverte à Jean-Hébert ARMENGAUD:
Bonjour,
Je vous écris ce courrier car je ne peux pas réagir. Je veux commencer par vous signaler que je suis un français vivant au Chili depuis deux ans et demi. Premièrement, je veux vous signaler que l'Université Diego Portales, comme l'a souligné un des participants au forum, n'est pas vraiment une université de renom, elle fait partie des nombreuses universités privées, rien à voir avec l'Université du Chili ou la Catolica. Donc prendre comme référence ce politologue, je trouve cela pas terrible.
Deuxièmement, la chute de sa popularité et son remaniement de son cabinet, s'ils sont dus en effet au plan Transantiago, les manifestations du jeudi ne sont pas une conséquence directe. Je m'explique, ces manifestations se déroulent les ans à l'appel du FPMR (Frente Patrotico Manuel Rodriguez) et du MIR, et tous les ans c'est le même chaos. Le fait qu'elles aient été plus violentes, c'est sûr, et que le Transantiago ait été un prétexte, sans aucun doute. Sur les 800 interpellations, plus de la moitié des détenus sont des mineurs utilisant, bombe Molotov et armes à feu de fabrication artisanale. Ceci dit, ces mesures sont toujours provoquées par les policiers pour lesquels n'importe quelle manifestation sur la voie publique est réprimée avec lance à eaux et gaz lacrymogène. Ici, c'est devenu presque un jeu et un sport de s'échapper des CRS. Mais ceci est un mode de réaction loin de la réalité française que même ici je peine à comprendre. Donc ceci n'est pas spécialement surprenant je dirais.
Les résultats du Transantiago sont contestables, c'est sûr, de nombreuses imperfections demeurent. Vous oubliez de dire cependant que ce plan a été conçu sous le gouvernement de Lagos et que son implantation est du ressort de Michelle Bachelet, à qui la faute ? Ceci dit, ce plan a le mérite de vouloir moderniser le système de transport qui était réellement anarchique où le système privé à 100% réalisait à peu près ce qu'il voulait. Le gouvernement a voulu rationaliser tout ça et le rendre plus lisible en mettant en place des fréquences, des lignes tracées (avec un plan, ce qui n’existait pas jusqu’à présent) et surtout qui permet de prendre plusieurs "micros" avec un seul et même paiement ce qui n'était pas possible jusque là. A chaque changement de bus, on devait payer. Ce plan était nécessaire. Pour exemple, le bruit a baissé de 10 dB dans l'avenue la plus importante de Santiago l'Alameda, ce qui représente déjà un effet important. Ce plan ne se mettra réellement en place qu'en 6 mois c'est sûr, on ne change pas des habitudes de cette ampleur si rapidement.
De plus vous oubliez de signaler un des points importants de ce plan, est que les chauffeurs ne sont plus rémunérés au nombre de tickets vendus, mais obtiennent un salaire fixe chaque mois, ce qui est en soi une grande avancée sociale. Sur ce point, les entrepreneurs privés, et notamment Manuel NAVARRETE propriétaire de plus de 40% de la flotte de bus ont réalisé un réel blocage de ce plan, en retenant des centaines de micros dans les terminaux pour fautes de réparation, et en ne réalisant pas les contrats promis aux chauffeurs. La grogne est si grande que Manuel NAVARRETE a démissionné la semaine dernière, ce qui en soi est déjà une victoire. De plus, le ministre de Transports sortant jouit d'une grande popularité, du fait de son courage et son implication dans le plan, et implantait une loi permettait la prise de contrôle d'une entreprise ne respectant pas son contrat. Les médias ont une part importante de responsabilités dans ce mécontentement en faisant preuve d'un populisme exacerbant. De plus, une question que vous n'abordez et pas et qui pourrait être intéressante, est pourquoi un gouvernement s'investit dans la gestion d'une seule ville ? C'est comme si le gouvernement de maintenant mettait en place la réforme des transports de la ville de Paris...Voilà ces informations que vous oubliez.
Mais bien sûr en plus, il faudrait parler des grandes disparités sociales au Chili, de sa situation explosive, de l'espoir né par les élections au Nicaragua, Venezuela, Bolivie. Personnellement, je soutiens cette femme qui affronte les changements nécessaires au Chili. Elle a promis une nouvelle LOCE, ce qui est en soit une avancée importante. On espère aussi la fin du système binominal. Alors je vous en prie, lors d'un article comme cela, essayer de remettre les choses dans leurs contextes, ça évitera les commentaires débiles de personnes cherchant à comparer bêtement la situation chilienne avec une hypothèse de future élection de Segolène Royal, c’est comparatif facile ne sont avantageux ni pour l’une ni pour l’autre.
Merci de votre réponse.
Salutations.
Julien Leclercq
vendredi 16 mars 2007
Espera(nza)...
L'idée est là. Déjà une semaine et toujours seulement les vagues qui meurent sur la côte et repartent au large. Je suis certainement trop impatient. "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage". C'est sûr, mais alors, cela coûte ! J'avoue que j'ai été habitué à des réponses beaucoup plus rapide de BHP... Une semaine, cela me paraît une éternité de leur part. Enfin, bon en même temps, je suis dans la dernière de la dernière des lignes droites, rien de plus. Juste encore quelques jours à attendre pour savoir si je reste là-bas ou si je continue dans la recherche... Et ce n'est que la première étape de ma vie professionnelle, mais cette période n'est pas la plus dorée... J'espère en tout cas que tout va se passer comme je voudrais. Mais bon, tant que rien n'est signé, rien n'est gagné.. Alors il faut prendre son mal en patience...
Bon vent à tous... force 1 annoncée... Pas de tempête en cours...
Bon vent à tous... force 1 annoncée... Pas de tempête en cours...
jeudi 8 mars 2007
¡Viajes viajes!
Je suis de retour. Deux jours à Antofagasta, désert de Atacama. J'y suis allé pour un entretien pour BHP Billiton, tous frais payés pendant deux jours pour une heure d'entretien...Taxi, restau, hôtels... Disons que c'était pas mal, mais le voyage est crevant quand même. Enfin, l'entretien s'est bien passé je pense et j'espère avoir convaincu ! Tout n'est pas gagné, mais en tout cas j'ai de l'espoir. Et puis le boulot est intéressant, donc ojalá. "Voyages voyages" résonnait dans le taxi au retour sur fond de désert de l'Atacama, sensation unique d'errement et d'isolement total... Donc me revoilà dans une période d'attente de savoir si de moi ou lui qui va rester... Et oui on était deux... Enfin normal après tout... Plutôt de bonnes nouvelles quand même, je pense que cela devrait marcher...
Cette bonne nouvelle a été relativisée par la mort d'un ami. Il s'appelait Macuk, avait 28 ans. La semaine dernière, il a attrapé une infection apparement, mais malgré ses douleurs à l'estomac, il n'a pas voulu aller voir le medecin. Le vendredi terrassé par celles-ci, il y est allé. Après les examens les médecins lui ont dit qu'il n'y avait plus rien à faire, il était venu trop tard. Il est mort mardi dans la soirée... En une semaine la maladie l'a emporté. Une infection sanguine apparement... Je n'en sais pas plus. Coup de choc. Je ne le connaissais pas plus que ca, mais c'était le copain de Carola, une bonne copine à moi... C'est fou comme quoi on peut partir pour un rien. Juste pour ne pas à avoir à payer le medecin pour des revenus trop juste, on décide de voir si ca va passer tout seul et on en meurt...
C'est choquant et révoltant... Le sentiment est étrange. Il n'est plus là. En une semaine il a disparu, à 28 ans... merde...
Bon vent à tous.
samedi 24 février 2007
Avances!!!!!
Piouf quelle semaine! Non je n'ai pas gagné le loto, mais bon y'a eu quelques changements. Tout d'abord, la semaine a réellement commencé jeudi dernier (semaine chilienne oblige), jour où BHP Billiton m'a appelé pour un entretien et faire partie de leur programme de diplômés. Vite faite, BHP Billiton est la plus grande compagnie minière du monde et la Escondida, la mine qu'ils possèdent au Chili est celle qui produit le plus. Bref, un poste en or, ou en cuivre plutôt. Seul hic, c'est que c'est une compagnie anglo-australienne... Enfin, je vais pas faire le difficile, c'est la seule boîte pour le moment qui m'a considéré... Enfin rien n'est fait... Donc le lundi, je pars pour l'entretien à 11h00 à l'autre bout de Santiago. Pour un exemple, c'est comme si je viens de Rennes et j'ai l'entretien à Roissy, très facile... En plus, ils réforment le système de transport en commun de Santiago, je vous dis pas le bordel. Bref, j'y arrive et je commence par faire le boulet car je ne savais pas le nom de celui qui allait réaliser mon entretien... Et je passe l'entretien et je trouve le contact plutôt bon. Questions de routine et après une demie-heure environ, je descends de l'immeuble pour me fumer une clope et appeler Isabel pour lui raconter. Et là, grosse surprise, le gars que je viens de quitter vient me chercher en bas de l'immeuble pour me demander de faire un autre entretien immédiatement avec sa chef ! J'ai pas réfléchi deux fois et je lui ai dit oui ! Et donc de retour là bas, la chef en question me dit qu'ils sont sacrément intéressés par mon profil et que je dois passer des tests psychologiques chez un consultant et un test d'anglais. Elle va même jusqu'à me demander des CV de copains ! J'en profite pour vous faire part de cette annonce... Donc voilà je descends, je repars sur le chemin du retour et genre une demie-heure plus tard, les consultants m'appellent pour prendre rendez-vous le mercredi suivant ! Donc le mercredi rebelote, je repars pour Santiago pour l'entretien. Entretien de deux heures avec une psy et tests psychologiques dont le fameux des tâches d'encre ! Bref et l'après-midi test d'anglais de deux heures aussi. Et maintenant j'attends mes résultats... On verra bien.
Et l'autre changement, c'est que j'ai reçu mon diplôme !! Ca veut dire que je vais enfin pouvoir avoir mon visa officiel et comme ça je serais légal au Chili ! Et puis bon ça fait plaisir quand même, après 6 ans !
Donc voilà, le moral est plutôt bon car je pense être en bonne position pour le poste, même si je ne suis pas très content de la journée de mercredi car le test d'anglais était un peu chaud. Enfin bon, faut savoir être patient maintenant !
Ah et puis ce soir je vais au Festival de Viña del Mar, je vous dis pas le niveau ! Heureusement que les places ont été offertes, et je pourrais saluer Hervé Vilard qui est président du jury de la chanson international ! La classe !!
Bon vent à tous et à bientôt !
Et l'autre changement, c'est que j'ai reçu mon diplôme !! Ca veut dire que je vais enfin pouvoir avoir mon visa officiel et comme ça je serais légal au Chili ! Et puis bon ça fait plaisir quand même, après 6 ans !
Donc voilà, le moral est plutôt bon car je pense être en bonne position pour le poste, même si je ne suis pas très content de la journée de mercredi car le test d'anglais était un peu chaud. Enfin bon, faut savoir être patient maintenant !
Ah et puis ce soir je vais au Festival de Viña del Mar, je vous dis pas le niveau ! Heureusement que les places ont été offertes, et je pourrais saluer Hervé Vilard qui est président du jury de la chanson international ! La classe !!
Bon vent à tous et à bientôt !
dimanche 18 février 2007
Grande Raffaella Carrà
Ah là là, les années 80, ses paillettes, son strass, ses costumes, ses danseurs (surtout les danseurs)... Une grande artiste, je ne connaissais pas... Je vous donne un autre titre de cette grande chanteuse qui a fait fureur au Chili : "Para hacer bien el amor hay que venir al sur". Vous comprendrez ce que vous voudrez ! ;-)
jeudi 15 février 2007
Me gustas tanto
Risa, Babasonicos, Infame (2003)
Un oeil qui s'ouvre, un sourire, elle se réveille...
Je suis là, à ses côtés
Le soleil disperse les nuages et souligne son corps
Un corps bronzé, sensuel
Elle s'étire, rejetant les draps au pied du lit
laissant son corps découvert
Un nouveau jour commence
Quoi de mieux que cette sensation au réveil ?
Cette sensation partagée,
Une nuit torride, satisfaisante.
Une nuit d'amour et sensuelle
Une nuit...
Un oeil qui s'ouvre, un sourire, elle se réveille...
Je suis là, à ses côtés
Le soleil disperse les nuages et souligne son corps
Un corps bronzé, sensuel
Elle s'étire, rejetant les draps au pied du lit
laissant son corps découvert
Un nouveau jour commence
Quoi de mieux que cette sensation au réveil ?
Cette sensation partagée,
Une nuit torride, satisfaisante.
Une nuit d'amour et sensuelle
Une nuit...
Dia...
Aujourd'hui nous entendons parler de ca toute la journée... Des roses par ci des roses par la... 14 février, saint valentin. Peut être a-t'il a été le plus grand amant de l'histoire de l'homme ! En tout cas apparement c'est partout pareil... Le plus grand débalage d'hypocrisie qui soit. Aujourd'hui, je dois offrir quelque chose, aujourd'hui je dois être romantique... Comme si les autres jours c'est interdit. C'est comme le jour de la femme, le jour des minorités, le jour de papa, le jour de maman, celui de la grand mère, il manque juste celui du chien et du chat. Heureusement que notre calendrier comporte 365 jours par an. Cela nous laisse un peu de répit. Tous les quatre ans nous pouvons en plus avoir un jour de rab. C'est ridicule mais le pire c'est que j'en profite quand même pour aller au restaurant...
Bon vent à tous
Bon vent à tous
dimanche 4 février 2007
Bloody Sunday
Samedi 3 février 2006, 8:25.
Nous nous réveillons brutalement, les chiens hurlent à la mort. Le port d'ordinaire assez tranquille se réveille sous un épais nuage de fumée, les yeux hagards... Nous nous levons sans réellement savoir ce qui s'est passé, surement quelque chose de grave. Rien pas de nouvelles à la radio ou à la télé. Florian me parle d'hébergement internet... Nous nous recouchons, un peu préoccupés, mais sans savoir ce qui s'est passé. Sur le coup de midi, nous apprenos la nouvelle : un immeuble entier a été soufflé... La détonation a été ressenti jusqu'à Viña del Mar, située à 10 kilomètres de là. Une fuite de gaz serait à l'origine de l'explosion. De plus 4 immeubles supplémentaires sont en flamme et les pompiers lutteront tout l'après midi pour pouvoir contrôler l'incendie. Il ne sera maîtrisé que vers 18h00.. L'immeuble était situé au coeur du quartier historique de Valparaíso, rue Serrano, entre les places Echaurren et Sotomayor. Le gaz se serait accumulés pendant plusieurs jours avant d'exploser. L'année dernière déjà, de sérieuses alertes avaient été données dans ce secteur pour les mêmes raisons : fuite importante de gaz sur une canalisation. Les pompiers ont retrouvées jusqu'à présent deux corps, un le buste d'une femme sans tête ni extrémités, mais une dizaine se trouvent encore sous les décombres.

A gauche, le bâtiment complètement soufflé par l'explosion et à droite, le bâtiment ravagé par les flammes

Le drame s'est produit au coeur de la rue commercante la plus ancienne du Chili, et deux des immeubles complètement détruits faisaient partis des monuments historiques les plus anciens de Valparaíso... Un samedi noir, un samedi sanglant. Le pays est en deuil, et nous aussi. Environ une vingtaine de personnes ont perdus la vie, des dizaines ont perdus commerces et domicile et la ville a perdu deux des immeubles les plus emblématiques de la ville bohème... Un samedi noir, un samedi sanglant...
Bon vent à tous...
Nous nous réveillons brutalement, les chiens hurlent à la mort. Le port d'ordinaire assez tranquille se réveille sous un épais nuage de fumée, les yeux hagards... Nous nous levons sans réellement savoir ce qui s'est passé, surement quelque chose de grave. Rien pas de nouvelles à la radio ou à la télé. Florian me parle d'hébergement internet... Nous nous recouchons, un peu préoccupés, mais sans savoir ce qui s'est passé. Sur le coup de midi, nous apprenos la nouvelle : un immeuble entier a été soufflé... La détonation a été ressenti jusqu'à Viña del Mar, située à 10 kilomètres de là. Une fuite de gaz serait à l'origine de l'explosion. De plus 4 immeubles supplémentaires sont en flamme et les pompiers lutteront tout l'après midi pour pouvoir contrôler l'incendie. Il ne sera maîtrisé que vers 18h00.. L'immeuble était situé au coeur du quartier historique de Valparaíso, rue Serrano, entre les places Echaurren et Sotomayor. Le gaz se serait accumulés pendant plusieurs jours avant d'exploser. L'année dernière déjà, de sérieuses alertes avaient été données dans ce secteur pour les mêmes raisons : fuite importante de gaz sur une canalisation. Les pompiers ont retrouvées jusqu'à présent deux corps, un le buste d'une femme sans tête ni extrémités, mais une dizaine se trouvent encore sous les décombres.

A gauche, le bâtiment complètement soufflé par l'explosion et à droite, le bâtiment ravagé par les flammes

Le drame s'est produit au coeur de la rue commercante la plus ancienne du Chili, et deux des immeubles complètement détruits faisaient partis des monuments historiques les plus anciens de Valparaíso... Un samedi noir, un samedi sanglant. Le pays est en deuil, et nous aussi. Environ une vingtaine de personnes ont perdus la vie, des dizaines ont perdus commerces et domicile et la ville a perdu deux des immeubles les plus emblématiques de la ville bohème... Un samedi noir, un samedi sanglant...
Bon vent à tous...
De vuelta de nuevo
Je ne sais pas si certains d'entre vous auront tenté de me joindre le week-end dernier mais j'étais absent de Valparaiso. Et oui, nous avons eu droit à 3 jours de vacances supplémentaires. Non pas que nos finances et notre situation économique soit follement positive, mais simplement nous nous sommes fait invités par les parents d'Isabel, dans une maison secondaire près d'Olmué. Olmué est un petit village assez connu pour ses maisons de week-end et son festival del huaso (traduction pur jus, festival du campagnard). C'est un joli petit village, et bien connu aussi pour sa chaleur. 30°C tous les jours. Heureusement, la maison était pourvu d'une piscine, et j'ai passé à peu près autant de temps dehors que dans l'eau. Nous avons passé 3 jours de farniente complet, et notre seules activités de la journée consistait à aller chercher le journal au village à pied (à un gros quart d'heure de marche), nous baigner, manger et dormir. Et pour ce qui est de manger, nous avions une cuisinière chef spectaculaire, en la personne de la grand-mère d'Isabel, qui s'appelle Isabel aussi d'ailleurs. Ca consistait avec beaucoup de maïs, las famosas humitas, des salades en veux tu en voilà et des barbecues... Une vie bien difficile, mais quel bonheur ! Du samedi au mardi, trois jours complets de coupure. De plus, j'ai pu connaître encore mieux la famille d'Isabel, et ma foi, nous avons bien rigolé !
Avec mon nouveau look tout bronzé,
Bon vent !
Avec mon nouveau look tout bronzé,
Bon vent !
jeudi 25 janvier 2007
De vuelta
Nous voilà de retour du parc national Siete Tazas, près de Curico, à 200 km au sud de Santiago. Un week-end de trois jours au milieu des bois et de la nature. Une nature impressionnante. Nous étions dans une vallée glacière, au "pied" d'un volcan.

Au fond vous voyez le volcan Descabezado Grande (en français: le grand sans-tête...) avec toute la vallée glacière qui en découle. C'était sacrément chouette. Des arbres magnifiques, une végétation luxuriante dans un décor sublime.

Nous avons pu profiter du grand air, à faire des randos pour découvrir ce parc vraiment joli et peu connu, sauf des flaites du coin et qui viennent profiter du cours d'eau. Il est vrai qu'à cet endroit, l'eau est cristalline et gelée, en plus dans des coins splendides... Mais dormir sous la tente avec la mega fiesta à côté, c'est pas forcément le plus agréable ! Ca n'empêche pas non plus d'en profiter. Nous avons pu profiter d'une balade avec un guide de l'ONF locale, ce qui nous a permis de connaître les essences d'arbres locales, avec notamment le coigue, arbre endémique du Chili, pas vraiment costaud cet arbre


Enfin voilà le "récit", un peu court de nos vacances dans le sud. Nous avons visité le berceau des Chiquillanes, les indigènes de ces terres, qui plus tard, ont été volées par des colons européens, allemand en particuliers, qui brûlaient les forêts pour en faire des terres cultivables. Heureusement, une partie a été sauvée et nous pouvons toujours admirer ces forêts originelles. Comme quoi, l'histoire se répète partout au Chili...
Allez, bon vent !

Au fond vous voyez le volcan Descabezado Grande (en français: le grand sans-tête...) avec toute la vallée glacière qui en découle. C'était sacrément chouette. Des arbres magnifiques, une végétation luxuriante dans un décor sublime.

Nous avons pu profiter du grand air, à faire des randos pour découvrir ce parc vraiment joli et peu connu, sauf des flaites du coin et qui viennent profiter du cours d'eau. Il est vrai qu'à cet endroit, l'eau est cristalline et gelée, en plus dans des coins splendides... Mais dormir sous la tente avec la mega fiesta à côté, c'est pas forcément le plus agréable ! Ca n'empêche pas non plus d'en profiter. Nous avons pu profiter d'une balade avec un guide de l'ONF locale, ce qui nous a permis de connaître les essences d'arbres locales, avec notamment le coigue, arbre endémique du Chili, pas vraiment costaud cet arbre


Enfin voilà le "récit", un peu court de nos vacances dans le sud. Nous avons visité le berceau des Chiquillanes, les indigènes de ces terres, qui plus tard, ont été volées par des colons européens, allemand en particuliers, qui brûlaient les forêts pour en faire des terres cultivables. Heureusement, une partie a été sauvée et nous pouvons toujours admirer ces forêts originelles. Comme quoi, l'histoire se répète partout au Chili...
Allez, bon vent !
dimanche 14 janvier 2007
Tristeza
Un jour sans aujourd'hui... Le ciel est bas, la température toute fraîche... Pourtant ce vendredi 12 janvier avait plutôt bien commencé avec Isabel, nous sommes allés à la piscine en plein air, par un grand soleil et de la chaleur, très agréable cette sortie. On avait d'ailleurs continuer par aller déjeuner au Mastondonte, lieu célèbre de Valparaiso pour sa brasserie et ses sandwichs gigantesques. Chacun son churrasco italiano completo, on en est sorti ayant trop mangé, mais avec un grand sourire, car l'air de rien, on avait l'estomac dans les talons en y arrivant... 17h00, retour à la maison, le sourire au lèvres et le chlore sur la peau. Relaxés comme jamais... Une excellente journée... Il est maintenant 20h00, nous sommes toujours à la maison, mais l'air s'est sacrément rafraîchi. C'est marrant comme l'environnement se prête à la situation dans ces moments là... Le téléphone sonne, ¿Aló? Hola Mama ¿como estas?... Ya, pucha, ¿Como está papa?... Bueno, voy por allá al tiro. Chaíto nos vemos... Si voy a llamar al Andrés... Nos vemos allá...
Isabel raccroche les yeux tous rouges Mi abuela falleció... La grand mère paternelle vient de mourir. Tristesse des gens qui lui survivent mais en même temps, tout le monde s'y attendait et presque l'espérait. Ca faisait maintenant 5 ans que sa grand-mère n'était plus consciente des choses... Assise toute la journée dans son fauteuil, incapable de reconnaître ses proches, c'était malheureusement qu'un légume... C'est une délivrance pour elle. Une délivrance malheureuse pour sa famille, mais une délivrance... Isabel descend jusqu'au plan de Valparaíso où habite sa grand-mère. Ses parents y sont déjà, comme son cousin et ses tantes. Je reste à la maison pour l'attendre... Les heures passent et toujours pas de nouvelles. 1h00 du matin, Isabel m'appelle pour me demander de l'accompagner pour attendre son oncle qui vient de partir de Concepción. Ses parents suivent le corbillard jusqu'au cimetière pour y laisser la grand-mère jusqu'à la messe de funérailles. Je descends, anxieux de voir son père, désirant le laisser dans son ultime moment avec sa mère. Les coutumes sont différentes ici, je le découvre tous les jours... Voilà, avec Isabel, on aura veiller jusqu'à trois heures du matin pour attendre l'oncle qui ne sera arrivé que beaucoup plus tard. Le week-en ne sera pas comme prévu, aujourd'hui le jour pour veiller les morts et demain, l'enterrement. Enfin c'est pas grave, le soleil ne veut pas se montrer depuis hier soir...
Bon vent à tous
Isabel raccroche les yeux tous rouges Mi abuela falleció... La grand mère paternelle vient de mourir. Tristesse des gens qui lui survivent mais en même temps, tout le monde s'y attendait et presque l'espérait. Ca faisait maintenant 5 ans que sa grand-mère n'était plus consciente des choses... Assise toute la journée dans son fauteuil, incapable de reconnaître ses proches, c'était malheureusement qu'un légume... C'est une délivrance pour elle. Une délivrance malheureuse pour sa famille, mais une délivrance... Isabel descend jusqu'au plan de Valparaíso où habite sa grand-mère. Ses parents y sont déjà, comme son cousin et ses tantes. Je reste à la maison pour l'attendre... Les heures passent et toujours pas de nouvelles. 1h00 du matin, Isabel m'appelle pour me demander de l'accompagner pour attendre son oncle qui vient de partir de Concepción. Ses parents suivent le corbillard jusqu'au cimetière pour y laisser la grand-mère jusqu'à la messe de funérailles. Je descends, anxieux de voir son père, désirant le laisser dans son ultime moment avec sa mère. Les coutumes sont différentes ici, je le découvre tous les jours... Voilà, avec Isabel, on aura veiller jusqu'à trois heures du matin pour attendre l'oncle qui ne sera arrivé que beaucoup plus tard. Le week-en ne sera pas comme prévu, aujourd'hui le jour pour veiller les morts et demain, l'enterrement. Enfin c'est pas grave, le soleil ne veut pas se montrer depuis hier soir...
Bon vent à tous
mardi 9 janvier 2007
!!!
Merci ! Ben je suis vraiment surpris que vous ayez tous apprécié mon blog! Je ne sais pas quoi dire... une sorte de gêne... et ca y'est je m'emballe, une autre post qui arrive ! Enfin tous, déjà 4 commentaires positifs ! En tout cas si vous avez tellement apprécié ma description de Valparaíso, ils ne vous restent plus que venir pour pouvoir pouvoir sentir cette légère brise marine qui vous caresse le visage, ces airs de musique latina et ces cris des enfants qui vous arrivent aux oreilles, ces odeurs de café qui embaume dans toute la ville et ces montées interminables qui vous pèsent sur les jambes... Vous êtes tous cordialement invités dans cette petite maison, avec son chien et son chat. Ca ne sera pas le grand luxe, mais un lit accueillant, c'est toujours ca de pris.
J'avais envie d'aborder un thème un peu moins poétique que Valparaíso, mais tout aussi, si ce n'est plus important, que le devenir de l'amérique latine. Je ne sais pas si ca vous intéresse, mias je trouve que l'année 2006 a été particulièrement marquée par le changement. Je ne sais pas si les échos sont arrivés en France, ce pays du "premier monde", sur les changements profonds, ou tout du moins en apparence, de ce qui s'est passé en Amérique Latine durant l'année 2006. Evo Morales en Bolivie, Ortega au Nicaragua, Correa en Equateur, la manipulation et la défaite de Lopez Obrador au Méxique , la réélection de Chavez au Venezuela et de Lula au Brésil, Bachelet au Chili, au total 12 éléctions en 14 mois. En plus de la maladie de Castro à Cuba. De quoi changer la tendance de toute la région. Et de fait, les gouvernements de gauche ou sympathisants de gauche sont maintenant majoritaires dans cette région. Quelques pays restent ancrés à droite comme la Colombie. Le virage est important et laisse présager des changements de bonne augure pour l'amérique latine. Des débats et des thèmes importants ont été posés lors du sommet de Cordoba en Argentine. J'ose espérer que les pays du premier monde laissent enfin tout ce continent tranquille, pour enfin qu'ils puisse se développer comme bon lui semble, que le FMI et la Banque Mondiale arrêtent d'imposer leurs conditions dévastatrices avec les répercussions que l'on connaît (la crise argentine de 2000-2001). Les résultats se font attendre, mais les demandes sont toujours présentes et fortes.
La Révolution des Pingouins (surnom donné au écolier pour leur uniforme) au Chili en mars 2006 est un mouvement sans ampleur depuis le retour à la démocratie. Il demandait simplement l'abrogation de la LOCE, Loi Organique Constitutionnel de l'Enseignement, loi abusive sur l'organisation de l'enseignement primaire et secondaire au Chili, permettant un système privatisé très important. C'est une mesure qui a été votée au soir du dernier jour du gouvernement de Pinochet... En plus de divers autres abus en la matière d'éducation. Ce mouvement a reçu un fort soutien populaire, remettant en cause un bon nombre de principes et de concepts plus ou moins acceptés jusque là. Il y a eu aussi une réforme du système de retraite, revalorisant les pensions aux personnes n'ayant pas accès au système privé, obligatoire aujourd’hui. L'orientation de Bachelet est socialiste, mais les changement profonds espérés se font toujours attendre.
Un autre évènement important a été la mort de Pinochet le 10 décembre 2006, jour mondial des Droits de l'Homme et jour d'anniversaire de sa femme... Ironie de l'Histoire... Après la joie du moment, le fait qu'il n'ait jamais été condamné de son vivant laisse un goût amer. On espère maintenant que sa mort va permettre de faire table rase de ce passé sombre du Chili et réellement sortir de la dictature. Cette mort a aussi fait resurgir la profonde blessure de cette période, entre les pinochettistes et les opposants. Les manifestations de soutien à Pinochet ont été réellement outrageantes et déplacées. Des gens restent toujours persuadés qu'il a été le sauveur du pays, tel Zorro, arrivant au moment où le pays était au plus mal. Quelle ignorance ! Des saluts hitlériens sont venus fleurir son cercueil et deux personnes ont été renvoyées de l'armée pour des propos de soutien à l'ex-dictateur: son petit-fils, capitaine de l'armée de terre au moment de la mort, et un général. C'est bien, la main est ferme pour réfuter son passé de gouvernant. De même qu'il n'a ni eu droit à des funérailles de chef d'état ni au deuil national. Il n'a été salué qu'en tant que chef des armées, poste auquel Allende l'avait nommé quelques semaines avant le coup d'état. La présidente n'était pas présente à la messe funèbre. Des funérailles comme cela était juste et normal, rien de plus. Juste des centaines de personnes désirant lui rendre un dernier hommage... C'est à vomir de voir tous ces gens trompés, croyant voir dans cet homme leur président éternel. J'espère que son nom sera vite oublié des livres d'histoire. Nous ne nous en souviendront que comme un criminel, un barbare et une marionnette. J'espère que cette mort marque un nouveau départ pour le peuple chilien et pour la justice chilienne, que cela permette de mettre bien à plat les choses, juger les criminels et qu'enfin les familles des détenus disparus puissent faire le deuil de leurs proches.
Voilà deux évènements importants qui se sont passés cette année 2006. J'espère que l'année 2007 marque la continuation, l'évolution et l'approfondissement de ce changement ainsi que la renaissance de l'espoir dans ces pays qui souffrent toujours. Seulement un rêve de plus d'égalité et de justice. "Soyez réaliste, demandez l'impossible" a un jour dit un grand Homme de l'Histoire mondiale et sud-américaine en particulier, à vous de deviner qui !
J'espère bien que cette vague de changement naissant ici arrive de par chez vous !
Bon vent !
J'avais envie d'aborder un thème un peu moins poétique que Valparaíso, mais tout aussi, si ce n'est plus important, que le devenir de l'amérique latine. Je ne sais pas si ca vous intéresse, mias je trouve que l'année 2006 a été particulièrement marquée par le changement. Je ne sais pas si les échos sont arrivés en France, ce pays du "premier monde", sur les changements profonds, ou tout du moins en apparence, de ce qui s'est passé en Amérique Latine durant l'année 2006. Evo Morales en Bolivie, Ortega au Nicaragua, Correa en Equateur, la manipulation et la défaite de Lopez Obrador au Méxique , la réélection de Chavez au Venezuela et de Lula au Brésil, Bachelet au Chili, au total 12 éléctions en 14 mois. En plus de la maladie de Castro à Cuba. De quoi changer la tendance de toute la région. Et de fait, les gouvernements de gauche ou sympathisants de gauche sont maintenant majoritaires dans cette région. Quelques pays restent ancrés à droite comme la Colombie. Le virage est important et laisse présager des changements de bonne augure pour l'amérique latine. Des débats et des thèmes importants ont été posés lors du sommet de Cordoba en Argentine. J'ose espérer que les pays du premier monde laissent enfin tout ce continent tranquille, pour enfin qu'ils puisse se développer comme bon lui semble, que le FMI et la Banque Mondiale arrêtent d'imposer leurs conditions dévastatrices avec les répercussions que l'on connaît (la crise argentine de 2000-2001). Les résultats se font attendre, mais les demandes sont toujours présentes et fortes.
La Révolution des Pingouins (surnom donné au écolier pour leur uniforme) au Chili en mars 2006 est un mouvement sans ampleur depuis le retour à la démocratie. Il demandait simplement l'abrogation de la LOCE, Loi Organique Constitutionnel de l'Enseignement, loi abusive sur l'organisation de l'enseignement primaire et secondaire au Chili, permettant un système privatisé très important. C'est une mesure qui a été votée au soir du dernier jour du gouvernement de Pinochet... En plus de divers autres abus en la matière d'éducation. Ce mouvement a reçu un fort soutien populaire, remettant en cause un bon nombre de principes et de concepts plus ou moins acceptés jusque là. Il y a eu aussi une réforme du système de retraite, revalorisant les pensions aux personnes n'ayant pas accès au système privé, obligatoire aujourd’hui. L'orientation de Bachelet est socialiste, mais les changement profonds espérés se font toujours attendre.
Un autre évènement important a été la mort de Pinochet le 10 décembre 2006, jour mondial des Droits de l'Homme et jour d'anniversaire de sa femme... Ironie de l'Histoire... Après la joie du moment, le fait qu'il n'ait jamais été condamné de son vivant laisse un goût amer. On espère maintenant que sa mort va permettre de faire table rase de ce passé sombre du Chili et réellement sortir de la dictature. Cette mort a aussi fait resurgir la profonde blessure de cette période, entre les pinochettistes et les opposants. Les manifestations de soutien à Pinochet ont été réellement outrageantes et déplacées. Des gens restent toujours persuadés qu'il a été le sauveur du pays, tel Zorro, arrivant au moment où le pays était au plus mal. Quelle ignorance ! Des saluts hitlériens sont venus fleurir son cercueil et deux personnes ont été renvoyées de l'armée pour des propos de soutien à l'ex-dictateur: son petit-fils, capitaine de l'armée de terre au moment de la mort, et un général. C'est bien, la main est ferme pour réfuter son passé de gouvernant. De même qu'il n'a ni eu droit à des funérailles de chef d'état ni au deuil national. Il n'a été salué qu'en tant que chef des armées, poste auquel Allende l'avait nommé quelques semaines avant le coup d'état. La présidente n'était pas présente à la messe funèbre. Des funérailles comme cela était juste et normal, rien de plus. Juste des centaines de personnes désirant lui rendre un dernier hommage... C'est à vomir de voir tous ces gens trompés, croyant voir dans cet homme leur président éternel. J'espère que son nom sera vite oublié des livres d'histoire. Nous ne nous en souviendront que comme un criminel, un barbare et une marionnette. J'espère que cette mort marque un nouveau départ pour le peuple chilien et pour la justice chilienne, que cela permette de mettre bien à plat les choses, juger les criminels et qu'enfin les familles des détenus disparus puissent faire le deuil de leurs proches.
Voilà deux évènements importants qui se sont passés cette année 2006. J'espère que l'année 2007 marque la continuation, l'évolution et l'approfondissement de ce changement ainsi que la renaissance de l'espoir dans ces pays qui souffrent toujours. Seulement un rêve de plus d'égalité et de justice. "Soyez réaliste, demandez l'impossible" a un jour dit un grand Homme de l'Histoire mondiale et sud-américaine en particulier, à vous de deviner qui !
J'espère bien que cette vague de changement naissant ici arrive de par chez vous !
Bon vent !
dimanche 7 janvier 2007
Bonne année

Bonne année!!!
Bon j'arrive tard, désolé, j'ai crée le blog hier, donnez moi un peu de répis... Le soleil est là, au rendez-vous, la chaleur aussi. C'est l'été, c'est bizarre, mais ca fait du bien ! Un Nouvel An dans les rues, à saluer tout le monde, après le grand feu d'artifice qui illumine toute la baie de Valpo. Un Noël où le mythe du bon bonhomme vêtu de rouge tel qu'on le connaît dans le "premier monde" est aussi connu, laisse un léger sourire au coin des lèvres. On pense au pauvre gars qui meurt de chaud sous son costume rouge et blanc, sa fausse barbe et sa hotte chargé, pendant que l'on passe à côté, en tongs et maillot de bain, léchant une glace en revenant de la plage... Drôle de planète que la notre où une marque représente le standard du 25 décembre... Je ne sais pas comment les rennes supportent une telle chaleur ici... Ils doivent se choper un sacré gros rhume avec le changement de température.
Heureusement que le Nouvel An reste traditionnel selon les pays. Enfin presque, si ce n'est que au final, que représente cette date ? Aucune culture traditionnelle chilienne n'a cette date comme référence... Enfin, c'est pas trop grave, on fait la fête et ca passe tout seul. Ici le typique c'est un barbecue avec beaucoup de cola de mono, boisson typique avec de l'eau de vie, du lait, du café et de la vanille. C'est pas mauvais et ca se boit très frais. Et puis tout le monde se retrouve pour admirer le feu d'artifice qui est franchement très impressionant. Un bon moment en famille, entre potes ou même seul pour certains voyageurs de pasage. Le but est de rester éveillé jusqu'au petit matin, et beaucoup de gens y arrivent !
En tout cas cette année se présente bien, l'horoscope me dit que c'est l'année des sagittaires... Pourquoi pas ! En tout cas, je commence par une démission. Ca fait plaisir, enfin je quitte Maritec, je vais pouvoir faire mes papiers comme il faut et chercher un boulot qui vaut le coup, et pas un truc de merde où le seul intérêt c'est... Même en réfléchissant bien je ne vois pas trop... Mis à part bien sûr que j'ai appris de la pratique et des relations professionnelles, mais bon quand on voit les boiteux qui peuplent le cercle du trop fameux Mario Mendez, ben on se dit que ses compliments ne valent pas grand chose. Heureusement, j'ai une piste probable pour travailler dans une mine et une roue de secours dans une entreprise de montage. On verra bien ce qui sort !
Elle a aussi commencé par un bain de mer qui ma foi n'était pas désagréable malgré une eau à 10-11°C, ce qui n'est pas très chaud. Mon premier bain dans le Pacifique !
Franchement, cette première semaine a été riche en évènements, riche en émotions et en retrouvailles. Une année plein de bonnes choses pour tous et on se retrouve bientôt !

En tout cas cette année se présente bien, l'horoscope me dit que c'est l'année des sagittaires... Pourquoi pas ! En tout cas, je commence par une démission. Ca fait plaisir, enfin je quitte Maritec, je vais pouvoir faire mes papiers comme il faut et chercher un boulot qui vaut le coup, et pas un truc de merde où le seul intérêt c'est... Même en réfléchissant bien je ne vois pas trop... Mis à part bien sûr que j'ai appris de la pratique et des relations professionnelles, mais bon quand on voit les boiteux qui peuplent le cercle du trop fameux Mario Mendez, ben on se dit que ses compliments ne valent pas grand chose. Heureusement, j'ai une piste probable pour travailler dans une mine et une roue de secours dans une entreprise de montage. On verra bien ce qui sort !

Franchement, cette première semaine a été riche en évènements, riche en émotions et en retrouvailles. Une année plein de bonnes choses pour tous et on se retrouve bientôt !
Bon vent !
Ensayo
J'essaie... On verra... Je ne sais pas trop comment ca marche, je ne sais pas si ca me durera longtemps... Une idée d'Isabel, un plaisir d'El Gato Romano... De lire son talent de narrateur me donne envie de me lancer. C'est en espagnol, je ne sais pas si j'y arriverai à le faire en francais. Je trouve cette langue plus amoureuse... Beaucoup de termes ou d'idées en francais nous paraissent ridicules, vous les traduisez à l'espagnol et ca sonne beaucoup mieux. C'est étrange... Un "te amo" me chatouille l'oreille. C'est délicieux, ca me donne la chair de poule... Mhmhmh, franchement, que je suis bien à Valparaíso.
Commençons par cela... Valparaíso... Autant Paris est la ville lumière, autant Valparaíso illumine. Un amphithéâtre naturel ayant pour scène l'océan pacifique. Les rayons de soleil couchant donne une lumière magique, un ton rouge joue avec les couleurs particulières de chaque maison. Un dernier rayon et les chats reprennent leurs droits, dans cette ville qui est leur. Les chiens se déchaînent. On entend d'un cerro à l'autre les cris, les joies et les jeux des enfants. Valparaíso ville-magique.
Demain arrivera peut-être un paquebot de croisière avec son flot de touristes. Les gringos typiques iront à Viña del Mar, station balnéaire type côte d'azur. C'est bien, c'est mieux comme ça, laissons Valparaíso à ses amoureux, à ses habitants. Valparaíso est porteño et ne se laisse pas apprivoiser facilement. J'ai passé presque deux ans ici, dans ce port. Et encore tous les jours je découvre de nouvelles maisons aux multiples couleurs, à l'architecture particulière. Un jour c'est une maison bourgeoise bien assise sur le cerro, blanche, sobre. Le lendemain, une maison pauvre, de bois surplombant un apic, tout en haut, où les rues ne sont toujours pas asphaltées. Hier j'ai découvert une maison bleu modeste, à côté d'une place, avec son bout de jardin, son chat et son chien. Ce sont aussi des peintures murales qui apparaissent et disparaissent selon les pluies et les désirs des passants ou des peintres. Ces peintures ont leur propre style, revendicatif, joyeux et didactique " Le cuivre est chilien" ou encore "Allende est vivant". Histoire du pays, revendications actuelles, tout passent par les murs. Attention à ce que vous dites !
Au réveil, une brume matinal recouvre la mer et la partie basse de la ville. Le soleil se lève lentement sur les cerros, chauffant l'atmosphère rafraichi. Peu à peu apparaissent les bateaux encore enveloppés de brume. Les micros commencent à circuler emmenant son flot de travailleurs. Des airs de sound ou de salsa arrivent aux oreilles. Le rythme est lent, la ville est encore endormie... Valparaíso se réveille doucement.
A l'heure du déjeuner, le completo tomate-avocat-mayo est roi et les frites pleuvent. L'odeur de friture est présente à chaque coin de rue. C'est aussi l'heure pour les chiens de réclamer leur petit bout de festin.
Le soir, Valparaíso prend un autre air, une autre saveur. La bohème prend son ampleur et les marins philippins arrivés la veille dans ce porte containers prennent leurs quartiers libres. Les étudiants descendent vers le plan pour profiter des bars de la subida Ecuador ou de la subida Cumming. Demain nous iront surement au Gato a la Ventana. Quelque fois la lune nous surprend sur le chemin du retour, encore étourdis de la longue nuit passé autour d'une bière ou d'un vino navegado à écouter des chansons du terroir ou des artistes chiliens reconnus dont les paroles ne vieilliront pas. La lune est là, rousse, géante, se levant sur les cerros.
Chacun se couche, un nouveau jour se lève dans quelques heures et le soleil redonnera sa force et son optimisme au réveil.
Valparaíso, ville magique, ville unissant les cerros et le pacifique. Valparaíso, amphithéâtre naturel de la bohème.
Pero este puerto amarra como el hambre,
no se puede vivir sin conocerlo
no se puede mirar sin que nos falte,
la brea, el viento sur, los volantines,
el pescador de jaivas que entristece
nuestro paisaje de la costanera.
Osvaldo Rodriguez
Au mois de septembre, le ciel porteño se rempli de volantines que les enfants s'amusent à fabriquer et à faire voler. D'où le nom de ce blog...
Bon vent à tous.
Commençons par cela... Valparaíso... Autant Paris est la ville lumière, autant Valparaíso illumine. Un amphithéâtre naturel ayant pour scène l'océan pacifique. Les rayons de soleil couchant donne une lumière magique, un ton rouge joue avec les couleurs particulières de chaque maison. Un dernier rayon et les chats reprennent leurs droits, dans cette ville qui est leur. Les chiens se déchaînent. On entend d'un cerro à l'autre les cris, les joies et les jeux des enfants. Valparaíso ville-magique.
Demain arrivera peut-être un paquebot de croisière avec son flot de touristes. Les gringos typiques iront à Viña del Mar, station balnéaire type côte d'azur. C'est bien, c'est mieux comme ça, laissons Valparaíso à ses amoureux, à ses habitants. Valparaíso est porteño et ne se laisse pas apprivoiser facilement. J'ai passé presque deux ans ici, dans ce port. Et encore tous les jours je découvre de nouvelles maisons aux multiples couleurs, à l'architecture particulière. Un jour c'est une maison bourgeoise bien assise sur le cerro, blanche, sobre. Le lendemain, une maison pauvre, de bois surplombant un apic, tout en haut, où les rues ne sont toujours pas asphaltées. Hier j'ai découvert une maison bleu modeste, à côté d'une place, avec son bout de jardin, son chat et son chien. Ce sont aussi des peintures murales qui apparaissent et disparaissent selon les pluies et les désirs des passants ou des peintres. Ces peintures ont leur propre style, revendicatif, joyeux et didactique " Le cuivre est chilien" ou encore "Allende est vivant". Histoire du pays, revendications actuelles, tout passent par les murs. Attention à ce que vous dites !
Au réveil, une brume matinal recouvre la mer et la partie basse de la ville. Le soleil se lève lentement sur les cerros, chauffant l'atmosphère rafraichi. Peu à peu apparaissent les bateaux encore enveloppés de brume. Les micros commencent à circuler emmenant son flot de travailleurs. Des airs de sound ou de salsa arrivent aux oreilles. Le rythme est lent, la ville est encore endormie... Valparaíso se réveille doucement.
A l'heure du déjeuner, le completo tomate-avocat-mayo est roi et les frites pleuvent. L'odeur de friture est présente à chaque coin de rue. C'est aussi l'heure pour les chiens de réclamer leur petit bout de festin.
Le soir, Valparaíso prend un autre air, une autre saveur. La bohème prend son ampleur et les marins philippins arrivés la veille dans ce porte containers prennent leurs quartiers libres. Les étudiants descendent vers le plan pour profiter des bars de la subida Ecuador ou de la subida Cumming. Demain nous iront surement au Gato a la Ventana. Quelque fois la lune nous surprend sur le chemin du retour, encore étourdis de la longue nuit passé autour d'une bière ou d'un vino navegado à écouter des chansons du terroir ou des artistes chiliens reconnus dont les paroles ne vieilliront pas. La lune est là, rousse, géante, se levant sur les cerros.
Chacun se couche, un nouveau jour se lève dans quelques heures et le soleil redonnera sa force et son optimisme au réveil.
Valparaíso, ville magique, ville unissant les cerros et le pacifique. Valparaíso, amphithéâtre naturel de la bohème.
Pero este puerto amarra como el hambre,
no se puede vivir sin conocerlo
no se puede mirar sin que nos falte,
la brea, el viento sur, los volantines,
el pescador de jaivas que entristece
nuestro paisaje de la costanera.
Osvaldo Rodriguez
Au mois de septembre, le ciel porteño se rempli de volantines que les enfants s'amusent à fabriquer et à faire voler. D'où le nom de ce blog...
Bon vent à tous.
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